EQUIPEMENT DU CHEVAL ET DU CAVALIER
- Les divers bandes de protection
- Les couvertures
- Equipements divers
- Les différentes embouchures
- Les différents enrênements
I/ LES DIVERS BANDES DE PROTECTION
Les bandes
permettent de protéger les membres du cheval (les tendons). Il en existe
différentes sortes :
- Bandes de
repos :
après un effort, il est
recommandé de mettre des bandes de repos pour éviter un engorgement des tendons
dû à la fatigue. On peut aussi les utiliser comme protection pour le transport.
Avant de les poser, il faut nettoyer parfaitement les membres. La longueur
idéale est de 3,50 m. Utiliser des cotons propres, suffisamment grands et
épais.
- Bandes
de polo :
c'est 50 % des bandes de travail
et 50 % des guêtres. Les bandes de polo ne remplacent pas l'efficacité des
bandes de travail et non plus la qualité protectrice des guêtres.
- Bandes de
travail :
c'est une bande renforcée par des élastiques. Cela lui permet de maintenir fortement
les tendons un peu faibles ou l'articulation du boulet fatigué. ATTENTION, elle
doit être très bien posée surtout sans plis !
Comment les poser ?
* Bandes de repos :
* Bandes de polo :
Il suffit de démarrer et de la dérouler comme on le ferait pour une bande de
repos. La seule différence se situe au niveau du boulet, la bande de polo
s'arrêtant un doigt en dessous de l'ergot du boulet. Ensuite, il faut la
remonter de la même façon qu'une bande de repos.
* Bandes de travail :
Il faut se munir d'une coquille, mousse de protection qui se placera entre le
membre et la bande.
Poser la coquille de manière à protéger le tendon et le boulet, latéralement et
postérieurement. Placer ensuite la bande à plat, puis descendre avec des
espaces réguliers en créant une tension assez légère et régulière.
Arrivée à hauteur du boulet : soutien des tendons : descendre la bande à un doigt en
dessous de l'ergot du boulet ; soutien du boulet : descendre la bande sous le
boulet. Remonter le long du membre en faisant toujours attention aux plis et à
une régularité du serrage. En haut du membre, fixer la bande de travail avec le
velcro ou le lacet, s'il reste de la bande, terminer en passant un doigt sous
le bouton, puis un doigt au-dessus avant d'attacher.
II/ LES COUVERTURES
Poser une couverture fait partie de la routine
en hiver. La plier en deux ou trois, afin de la poser sur le corps du cheval
sans lui faire peur. La déplier vers l'avant et vers l'arrière. Boucler les
attaches sous le poitrail, boucler celles situées à l'arrière et enfin, fermer
devant le poitrail en tirant légèrement la couverture vers l'avant afin que les
épaules ne soient pas coincées.
III/ EQUIPEMENT DIVERS
Les autres protections du cheval sont :
- les
cloches :
sorte de coque en plastique. Pour les mettre, il faut les retourner pour la
mettre à l'envers, prendre le pied du cheval, présenter la cloche à l'envers et
l'enfiler sur le pied par la pince en la tirant des deux côtés. Et enfin la
remettre à l'endroit. Elles permettent de protéger la couronne des coups et
surtout les glomes des pieds antérieurs, très exposés en cross et à l'obstacle.
- les guêtres :
elles protègent les canons ainsi
que le boulet.
- les
protège-tendons :
ils ne protègent que les tendons et les boulets. On les pose en général aux
antérieurs.
- les
protège-boulets : sont destinés à protéger les boulets postérieurs.
Ne pas oublier de les nettoyer après chaque utilisation, afin d'éviter les
blessures par frottement.
IV/ LES DIFFERENTES EMBOUCHURES
Une embouchure
c'est un mors. Il existe des embouchures simples (verdun, chantilly), ils constituent
l'embouchure de base des cavaliers. La largeur du mors correspond à la bouche
du cheval. Plus les canons sont épais, plus l'action est douce. Plus les
anneaux sont larges, plus l'effet de canalisation latérale sera sensible.
Le mors "à
olives"
évite les blessures à la commissure des lèvres. Avec tous les autres mors, il
faut utiliser des rondelles en caoutchouc.
Le filet à aiguille permet de canaliser plus facilement le cheval (surtout chez les
jeunes chevaux).
Le filet caoutchouc incite le jeune cheval à se poser plus volontiers sur la main.
Le filet Baucher comporte des branches qui provoque un effet abaisseur et favorise
artificiellement la mise en place du cheval.
Le filet à 4 anneaux favorise la décontraction et ne présente pas de risques importants,
en dehors de la perte de contact. Il s'utilise avec un cheval ayant tendance à
s'appuyer exagérément sur la main.
Le double filet accroît considérablement l'action de la main et ne doit s'employer
que pour résoudre un problème spécifique. Son utilisation permanente risque de
mettre en péril la finesse des réactions à votre main.
Le mors Pessoa : plus les anneaux sur lesquels sont branchées les rênes sont bas,
plus l'action de l'embouchure est puissante. Il est possible de fixer au mors
deux paires de rênes, à deux anneaux différents. On peut aussi utiliser des alliances.
Les embouchures à gourmette :
Le Pelham : le point fixe matérialisé par
la gourmette lui confère une réelle efficacité avec un cheval ayant tendance à
échapper au cavalier. Son utilisation suppose un minimum de tact et doit
s'accompagner d'actions de jambes en rapport.
Le mors anglais est à employer exclusivement avec des chevaux incontrôlables.
La bride agit par l'intermédiaire du point de traction des rênes et du point
fixe de la gourmette, le mors de bride constitue un levier incitant le menton
du cheval à se rapprocher de son encolure, c'est l'effet abaisseur.
Le hackamore agit sur le chanfrein. C'est une embouchure sans mors. Plus les
branches de l'embouchure seront longues, plus celle-ci sera efficace.
V/ LES DIFFERENTES ENRENEMENTS
Un enrênement est un moyen mécanique qui agit sur l'attitude du
cheval. Les enrênements peuvent apporter une aide conséquente pour stabiliser
le cheval dans une attitude pratique, pour faciliter le travail gymnastique.
Vous ne devez avoir recours aux enrênements qu'à titre transitoire pour résoudre
un problème.
Les différents enrênements :
Le gogue peut s'utiliser dans le travail monté ou en longe, d'une manière
fixe ou commandée. Il a pour effet principal de fermer l'angle tête/encolure.
Le chambon est un enrênement exclusivement réservé à la longe. Son objectif
est de reconstituer ou de consolider une musculature défaillante et notamment
du dos. Il a pour effet d'orienter l'encolure du cheval vers le bas et loin
devant dans l'attitude de l'extension d'encolure.
Les rênes allemandes peuvent être utilisées pour le travail monté comme à la longe (avec
un surfaix). Elles peuvent se fixer sous le ventre ou sur les côtés, en passant
par la sangle.
Les rênes allemandes posées au niveau de l'inter-ars et au niveau du garrot,
permettent une attitude stable dans l'horizontalité ; posées à la sangle, au
niveau de l'inter-ars, et fixées au surfaix à la hauteur des jambes du
cavalier, permettent une attitude vers le bas et favorisent la tension
horizontale ; posées à la sangle, au niveau du garrot et fixé au quartier de la
selle à la hauteur des mollets du cavalier, permettent de favoriser le soutien
de l'avant-main et peuvent être utilisées dans le travail vers le rassembler.
Les élastiques sont surtout
employées dans le travail à la longe (et en voltige). Elles se fixent à
l'inter-ars ou latéralement à la hauteur des mollets du cavalier. Leur action
se rapproche des rênes allemandes et du gogue.
Les martingales (fixes et à anneaux) elles limitent les mouvements
de tête vers le haut et partiellement sur les côtés.
La martingale fixe se pose sur une muserolle française.
La martingale à anneaux se pose sur les rênes par les anneaux.