
GENERALITES
- La reconnaissance
- La détente
- L'équipement
- Les qualifications
- Les obstacles de cross
I/ LA RECONNAISSANCE
Le bon déroulement d'un cross dépend en grande partie de la qualité de la reconnaissance. A l'abord de chaque obstacle, de chaque mouvement de terrain ou changement de direction, savoir exactement ce qui va se passer est le meilleur atout pour rester confiant. A l'arrivée sur le terrain, il est important de récupérer un plan de cross. Il sera utile pour s'orienter lors de la reconnaissance. En outre, il comporte de précieux renseignements : la distance, la vitesse, le temps accordé, le temps limite ainsi que la mise en place des obstacles et passages obligatoires. La reconnaissance officielle se fait derrière un membre de l'organisation souvent accompagné d'un membre du jury et du chef de piste. Il est important de suivre cette reconnaissance car de précieux renseignements peuvent y être donnés.
Les horaires des reconnaissances sont ceux prévus au programme (BO). Quelques fois, une fois la reconnaissance officielle achevée, des modifications du parcours peuvent survenir.
L'idéal est de faire trois fois le tour du cross à pied :
- la première peut se faire seul, de façon à acquérir une impression générale,
- la deuxième peut se faire aux côtés de son enseignant ou un cavalier expérimenté,
- la troisième est une synthèse des deux autres. A faire seul.
Options : lorsque les options existent, il faudra toutes les envisager et les mémoriser, mêmes celles que vous ne prendrez pas. Pour chaque obstacle, il faudra définir les composantes de l'abord les plus adaptées (impulsion, équilibrage du cheval, amplitude des foulées) et le moyen d'obtenir la trajectoire désirée (attitude du cavalier, nature du contact sur les rênes, pression des jambes).
Définissez l'axe d'approche qui convient pour chaque obstacle et mémorisez-le en l'alignant avec un point de repère dans les environs. Les combinaisons devront être soigneusement mesurées.
Minutes : dans la plupart des épreuves, le jalonnement du cross en minutes est obligatoire (tous les 520 m en D et tous les 550 m en C). Les cavaliers vérifient ce jalonnement à l'aide d'une roulette. Une fois les minutes mémorisées, un chrono adapté (sonnant toutes les mn) permet de savoir son avance ou son retard par rapport à la vitesse moyenne requise.
II/ LA DETENTE
La plus importante des détentes est celle qui précède la test de dressage. La détente du cheval de complet consiste non seulement en un échauffement mais aussi souvent en un appel au calme. Un cheval prêt à courir un cross est souvent difficile à manier sur un rectangle. La solution consiste à allonger la durée de la détente en la divisant en deux :
- la première détente dure environ une heure. Il s'agit d'une mise en jambe longue et lente pour tester l'état d'esprit du cheval. Si le cheval est calme, cette période pourra se résumer à une balade ; ou bien se prolonger s'il est chaud.
- le seconde détente suit la première d'environ une heure. L'objectif est d'amener le cheval au mieux de ses capacités au moment d'entrer en piste en ajustant la durée de cette deuxième détente selon l'expérience de son cheval (20 à 45 mn). Cette détente comprend deux phases : une période de gymnastique puis la répétition des mouvements spécifiques de la reprise (déplacements de côté, assouplissements sur le cercle, transitions...)
Si le concours dure un jour et demi, le CSO a souvent lieu avant le cross. Dans ce cas, on peut considérer que le cheval est quasiment détendu par le dressage. La remise en route se résume en un tour de trot à chaque main. Pour l'obstacle, commencez par des croisillons au trot en laissant le cheval se rapprocher. Ensuite, détendez comme d'habitude.
La détente du cross est moins poussée que les précédentes, le cheval étant déjà détendu par le dressage et le CSO. Il faut avant tout le remettre en route en réchauffant ses muscles. Pour commencer, marchez 1/2 heure au pas en ressanglant progressivement. Trottez énergiquement ensuite, faites quelques départs au galop. Travaillez, sans excès, la mécanique du saut au trot (sur un tronc ou un petit vertical) en essayant de lâcher un peu les rênes. Avant de partir, faites deux ou trois sauts en avançant sans le stresser.
III/ L'EQUIPEMENT AU CROSS
CHEVAL : tous les enrênements sont interdits excepté la martingale à anneaux, toutes les protections des membres sont autorisées.
CAVALIER : La tenue légère sur le cross est autorisée : maillot à col roulé ou chemise de polo, culotte blanche, casque avec mentonnière obligatoire et sans visière ; un gilet de protection (protège-dos).
IV/ LES QUALIFICATIONS EN CROSS
Comme en CSO, les cavaliers doivent posséder une autorisation de monter et avoir le Galop 7 pour les concours officiels. Pour les chevaux, les 4 ans peuvent être inscrit en catégorie initiation.
V/ LES TYPES D'OBSTACLES NATURELS
Gué : Contre-bas en entrée (très souvent) dans l'eau. Obstacle à aborder en réduisant la vitesse tout en conservant l'impulsion et le contact avec les rênes.
Panoramique : les obstacles panoramiques sont des obstacles qui privilégient le panorama. Ils surplombent les paysages et plus particulièrement les pentes en tous genres. Ils se prennent de haut en bas et leur difficulté vient du fait que le cheval découvre la réception au dernier moment. Réduire la vitesse, maintenir l'impulsion.
Contre-haut : privilégie l'impulsion, il se franchit comme un vertical.

Obstacle de volée et larges : massifs et sautants, ils incitent au respect sans nécessité d'intervention très marquée sur l'équilibre. Ces obstacles se franchissent "dans la foulée" (bull finch, haie, talus, stère, trou).


Parc à mouton, obstacles en pointe : les obstacle privilégient la direction et nécessitent la précision dans la conduite.

Banquette et piano : succession de contre-bas (piano) ou de contre-haut (banquette).
Coffin : vertical ou tronc en panoramique suivi d'un trou à bords francs et un obstacle.
